Les 4 meilleurs convertisseurs 12V 220V

Exprimé en watts (W), ce critère fait référence à la quantité d’énergie électrique que le convertisseur 12V 220V peut fournir. Pour la puissance, il faut retenir 2 valeurs : la puissance nominale qui est délivrée en continu et sans risque, la puissance de crête qui correspond à sa capacité maximale réelle, déployée de manière ponctuelle pour éviter la surchauffe. Cette dernière est requise pendant l’allumage de l’appareil alimenté et les phases transitoires, des étapes pendant lesquelles il y a des pics de consommation.

Pour faire le bon choix, listez tous les appareils que vous voulez brancher et additionnez la puissance de ceux que vous pouvez utiliser en même temps. Pour ce faire, considérez toutes les combinaisons envisageables, par exemple chauffe-eau + micro-ondes + machine à café. Prenez ensuite le nombre le plus élevé et ajoutez-y une marge de 30 % pour avoir la puissance nominale nécessaire. Si vous avez un équipement à compresseur ou à moteur, doublez la valeur obtenue précédemment pour avoir la puissance de crête adaptée.

Les appareils raccordés au réseau EDF se divisent en deux catégories : le matériel inductif et le matériel résistif. Le matériel inductif conserve la même consommation depuis l’allumage jusqu’à l’arrêt, avec une légère pointe au démarrage. Nous parlons notamment des grille-pains, des bouilloires, des écrans ou des plaques de cuisine. Ces appareils n’utilisent que la puissance nominale du convertisseur que vous devrez accorder en conséquence.

Le matériel résistif fait référence aux réfrigérateurs, aux pompes, aux compresseurs et aux climatiseurs. Ce sont surtout des appareils à moteur qui montrent des pics de consommation périodiques de quelques secondes avant de revenir au seuil nominal. Ces montées représentent le double, voire le triple de cette valeur. Vous devrez alors choisir un convertisseur 12V 220V dont la puissance de crête parvient à couvrir cette valeur.

Sur un convertisseur 12V 220V, on trouve généralement 4 connectiques d’entrée : la prise allume-cigare, les pinces crocodiles, les borniers à vis et les connecteurs Anderson. Chacune d’elles a une utilité particulière.

• La prise allume-cigare se branche sur le tableau de bord. Elle offre l’installation la plus simple grâce à son fonctionnement plug & play. Notez toutefois que la puissance autorisée par cette connectique est limitée à 120-180 W. Cela vient de la capacité de conduction maximale des composants (fils, port, fusible, etc.).
• Les pinces crocodiles se raccordent directement aux bornes de la batterie. Elles s’avèrent très faciles à aménager et permettent d’atteindre une puissance située entre 600 et 1000 W. Cependant, la fixation laisse à désirer et peut rapidement se dégrader, rendant cette connectique davantage adaptée à un usage temporaire.
• Les borniers à vis peuvent se présentent sous forme d’œillets à visser et se branchent aux bornes de la batterie. La principale différence avec les pinces crocodiles réside dans la fixation bien meilleure, mais qui nécessite une installation plus complexe. Cette connectique fournit une puissance maximale de 2 000 W.
• Les connecteurs Anderson sont assez rares et se destinent à un usage en milieu professionnel. Capables de gérer une puissance de plus de 2000 W, elles sont très fermes et faciles à installer. Ils offrent d’excellents rendements énergétiques, avec une sécurité inégalée, mais coûtent cher.

Pour ce critère, il est surtout question de prise secteur classique, de bornes à vis et de ports USB. La prise secteur délivre une puissance de 1000 à 2000 W en fonction du convertisseur 12V 220V qui vous intéresse. Son usage est à la portée du plus grand nombre, y compris les réfractaires au bricolage, grâce à son fonctionnement plug & play et à sa tension de sortie fixe de 220 V. Bien entendu, le courant fourni est alternatif.

Les bornes à vis, moins courantes, se relient à une installation existante comme une rallonge, un interrupteur, etc. Il faut avouer qu’elles sont difficiles à mettre en place, mais toutefois nécessaires dans certaines situations et pour certaines professions. Enfin, on trouve des sorties USB sur les convertisseurs 12V 220V récents. Ils accompagnent les prises secteur et alimentent souvent les appareils à batterie en raison de sa tension de 5 V et son intensité de 1 à 2,4 A par port.

Il existe de nombreuses certifications en matière de convertisseurs 12V 220V. Le plus courant est sans doute la Certification européenne (CE), le minimal requis pour garantir un minimum de sécurité pour l’utilisateur. Cela n’implique en aucun cas un gage de qualité, mais plutôt la responsabilité du fabricant en cas de défaillance technique ou de défaut de fabrication. C’est pour cela que tout ce qui porte le marquage CE a une garantie.

• La certification la plus intéressante est sans doute la RoHS ou Restriction of Hazardous Substances. Cela signifie que l’appareil ne contient aucune substance dangereuse (plomb, mercure, cadmium, etc.). C’est utile pour un usage en conditions extrêmes, notamment sous une forte chaleur.
• La certification FCC ou Federal Communications Commission est requise pour installer votre convertisseur 12V 220V à côté d’un dispositif sensible aux interférences électromagnétiques. Nous parlons ici des enceintes home cinéma et des stations radio.
• Pour assurer la qualité de fabrication et le respect de certaines normes strictes de sécurité électrique et thermique, il y a les certifications TÜV, GS et Intertek. L’équivalent pour les appareils importés d’Amérique du Nord est la certification UL délivrée par Underwriters Laboratories.

Si vous analysez le courant fourni par EDF avec un oscilloscope, vous verrez une courbe sinusoïdale lisse. C’est cela que la notion « pur sinus » désigne. Fabriquer des convertisseurs 12V 220V capables de produire le même résultat coûte cher, mais c’est possible. Ils conviennent aux appareils affectés par la forme d’onde sinusoïdale, notamment les électroménagers et les équipements à moteur ou sensibles comme les onduleurs et certains dispositifs médicaux.

Les convertisseurs pseudo-sinus tentent de reproduire le même rendu avec des moyens low cost. Cette approche donne une courbe sinusoïdale avec des lignes moins lisses (en escalier). Dans la pratique, le résultat est le même et le courant permet à l’appareil branché de fonctionner. Par contre, ceux qui dépendent de la courbe lisse (sinusoïdale) peuvent subir des dommages. Heureusement, cela importe peu pour la plupart des appareils comme les ventilateurs, les ampoules, les boîtiers de chargeur et les stations radio, même si cela génère quelques interférences.

Même si aucun appareil n’est branché, tant que le convertisseur 12V 220V reste allumé, il va consommer un peu de courant électrique pour assurer son fonctionnement. Cela sert surtout à alimenter l’électronique interne, le régulateur de tension, l’onduleur intégré et, éventuellement, le ventilateur. Alors, ne vous étonnez pas si en rentrant vous voyez que la charge restante de la batterie a baissé alors que vous passez le week-end ailleurs.

Sur les fiches techniques, ce critère est appelé standby current ou no-load current. Il va en général de 0,2 à 3 A (2 à 40 W), augmente avec la puissance et diminue avec une meilleure qualité de fabrication. Les convertisseurs 12V 220V pur sinus consomment plus que les pseudo-sinus dans ce cas de figure. Par exemple, un convertisseur de 1000 W avec une consommation à vide de 1 A épuise une batterie de 100 Ah en 2 jours, même si vous ne branchez rien.

C’est le rapport entre l’énergie utile produite et l’énergie consommée. Un mauvais rendement se caractérise par des pertes qui engendrent une surchauffe prématurée. De nos jours, un convertisseur 12V 220V standard offre 85 % à 95 % de rendement. Notez aussi que les convertisseurs pseudo-sinus ont un meilleur rendement, qui varie en moyenne de 90 à 95 %. Les modèles pur sinus vont de 85 à 92 %, voire 94 % si c’est du haut de gamme. Un convertisseur 12V 220V d’entrée de gamme ne dépassera pas un rendement de 85 %.

D’abord, il y a les fonctions essentielles, a minima les protections contre la surtension/sous-tension d’entrée, contre la surchauffe, contre les courts-circuits et contre l’inversement de polarité. C’est également préférable d’avoir des fusibles externes remplaçables ou intégrés. Il y a ensuite les fonctions de confort moins indispensables, mais facilitent l’usage du convertisseur 12V 220V. Ce sont notamment les affichages (LCD ou écran en couleur), les témoins, les ports USB, le ventilateur, le mode silencieux, la télécommande et l’alarme en cas de détection d’anomalie.

Enfin, il y a les fonctions avancées comme le démarrage progressif pour éviter les pics brusques au moment de la mise sous tension. Le mode économique aide de réduire la consommation à vide. Certains modèles proposent aussi une double entrée qui permet de passer d’une source de 12 V à une autre de 24 V. Pour finir, le mode UPS autorise au convertisseur de se connecter à une batterie et au réseau EDF en même temps et de basculer entre les deux en cas de coupure en un clin d’œil.

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