Les 4 meilleurs tapis de course pliables

Pliable ou non, le tapis de course a besoin d’un moteur pour faire défiler la bande et vous accompagner dans vos entraînements. Sur les modèles rabattables, on distingue 2 types de moteurs : avec puissance en continu ou CHP pour Continuous HorsePower et avec puissance en crête pour HP ou HorsePower. La première, c’est celle que le moteur peut maintenir sans faiblir ni surchauffer tandis que la seconde représente un pic de performance, utile mais éphémère. Si vous comptez utiliser votre tapis régulièrement, mieux vaut choisir un moteur d’au moins 1,5 CV en continu. En dessous, il risque de fatiguer rapidement.

Si tout ce qui touche aux moteurs vous laisse perplexe, la vitesse maximale, en revanche, ça vous parle, non ? Et comme vous vous en doutez, tous les tapis ne se valent pas sur ce point. Voici ce qu’il faut retenir en fonction de votre pratique :

• Jusqu’à 12 km/h : c’est parfait pour les débutants ou ceux qui veulent reprendre le sport en douceur. Cette vitesse permet de marcher rapidement, trottiner et même courir à un rythme modéré, avec une belle marge de progression.
• Entre 12 et 20 km/h : là, on passe au niveau supérieur. Si vous cherchez à perdre du poids ou à améliorer votre endurance, mieux vaut viser un modèle atteignant au moins 16 km/h. 
• Au-delà de 20 km/h : on entre dans la cour des grands ! Ces tapis s’adressent aux sportifs confirmés et donc, qui ont l’habitude de faire des sprints et des entraînements intensifs.

Évidemment, vous n’allez pas courir à fond en permanence. C’est pourquoi le réglage de la vitesse est important. Un bon tapis de course doit permettre des ajustements précis pour s’adapter à chaque phase de l’entraînement. Si vous pouvez le permettre, optez pour des modèles offrant des paliers de 0,1 km/h pour ajuster leur allure sans à-coups.

Ici, il faut tenir compte de l’espace disponible et de votre façon de courir. Avec un tapis de course pliable trop petit, vous devez faire attention à ne pas dépasser la bande à chaque foulée ; cela peut vite devenir stressant à la longue. Et avec la fatigue, on a tendance à légèrement reculer ou se décaler sans même s’en rendre compte. De ce fait, au lieu de vous concentrer sur vos efforts, vous êtes en permanence focalisé sur votre position. À l’inverse, un tapis avec une surface plus généreuse vous laisse bouger librement et vous permet d’adopter une course plus naturelle, sans avoir peur de « déborder ». Alors, quelle taille viser ?

• Minimum 120 cm x 40 cm : suffisant pour trottiner sans trop de contraintes.
• Entre 130 et 150 cm de long : si vous êtes grand ou que vous aimez courir plus vite, pour éviter de vous sentir à l’étroit dans votre foulée.
• Largeur de plus de 45 cm : plus de stabilité, moins de stress, et surtout une course plus agréable.

Contrairement à la course sur route, où chaque impact est directement encaissé par vos genoux, chevilles et hanches, courir sur un tapis de course pliable offre une tout autre sensation. Croyez-le ou non, ça fait toute la différence, surtout si vous courez souvent ou que vous avez déjà des sensibilités articulaires. Mais pour garantir cela, il est conseillé de choisir des itérations avec des technologies d’amortissement, comme Air Cushion ou Soft Drop, pour absorber efficacement les impacts.

L’épaisseur de la bande de course contribue également à la qualité de cet amorti. Plus elle est épaisse, mieux cette bande absorbe les chocs, et plus la sensation sous le pied devient agréable. L’idéal, c’est au moins 4 couches pour garantir un bon niveau de confort et de durabilité. Une bande trop fine, par ailleurs, risque de s’user plus vite et de moins bien protéger vos articulations.

Beaucoup d’utilisateurs ont tendance à sous-estimer cette information. Pourtant, si vous dépassez la limite annoncée, vous risquez d’user prématurément le moteur, de fatiguer les composants et de vous retrouver avec un tapis qui vibre, grince ou s’abîme plus vite. Pas vraiment l’idéal pour des séances confortables… C’est d’autant plus important si plusieurs personnes comptent l’utiliser, surtout si leur poids varie grandement. La plupart du temps, on trouve des tapis avec une capacité entre 100 et 150 kg. Il y a bien une petite marge de sécurité, mais elle reste limitée.

Prenons un exemple : si un tapis est annoncé pour 120 kg max et que vous pesez 115 kg, choisissez un modèle un peu plus robuste. Pourquoi ? Parce qu’avec le temps, les impacts répétés, la chaleur du moteur et l’usure mécanique peuvent fragiliser l’ensemble. Compte tenu de cela, sélectionnez un appareil dont la capacité dépasse votre poids d’au moins 10 à 15 %. Ça vous évitera de mauvaises surprises et garantira des séances plus sereines sur le long terme.

L’idée, c’est d’être sûr que vous avez assez de place pour utiliser votre tapis de course confortablement, mais aussi pour le ranger facilement quand vous ne vous en servez pas.

• Quand il est déplié, un tapis de course fait souvent autour de 160 à 180 cm de long et environ 70 à 90 cm de large. Ça peut varier en fonction des modèles, mais globalement, si vous voulez courir sans vous sentir à l’étroit, il vous faut un espace dégagé d’au moins 2 mètres de long et 1 mètre de large. Ajoutez à ça un peu de marge derrière vous pour ne pas vous sentir collé à un mur.
• Une fois plié, tout dépend du système de rangement du tapis. Certaines machines se replient complètement à la verticale, ce qui vous permet de le caler contre un mur ou dans un coin de la pièce. Un tapis plié fait entre 30 et 40 cm de profondeur, mais ça peut descendre à 20 cm pour les modèles exceptionnellement compacts. L’astuce, c’est de bien mesurer l’espace où vous comptez le ranger avant d’acheter, histoire de ne pas vous retrouver avec un tapis qui ne passe pas sous votre lit ou qui bloque une porte.

Le bruit est un critère auquel vous allez rapidement prêter attention si vous vivez en appartement ou si vous voulez courir sans réveiller toute la maison. Pour vous donner une idée, un tapis silencieux tourne autour de 60-65 dB, soit à peu près le niveau sonore d’une conversation normale ou d’un lave-vaisselle en marche. Au-delà de 70 dB, le tapis sera considéré comme bruyant, comme un aspirateur à faible puissance. Comment choisir un tapis de course pliable peu bruyant ? 

• Les modèles à courant continu sont souvent plus silencieux. Concrètement, une puissance de 2 à 2,5 CV en continu reste un bon compromis entre performance et discrétion. 
• Un tapis mal isolé peut résonner dans tout l’immeuble. Pour éviter ce genre de désagrément, le mieux est d’acheter un tapis de sol épais en caoutchouc, qui absorbe une bonne partie des chocs et réduit la transmission des vibrations.

L’inclinaison, c’est un excellent moyen d’intensifier la séance et de travailler des muscles que la course sur du plat sollicite moins, notamment les fessiers, les cuisses et même les abdos. Et si votre objectif est de brûler un maximum de calories, sachez que courir ou marcher avec une pente peut doubler, voire tripler la dépense énergétique à vitesse égale. En d’autres termes, si vous faites du 6 km/h, vous brûlerez bien plus de calories en ajoutant ne serait-ce que 5 à 10 % d’inclinaison.

Deux options s’offrent à vous. Le réglage manuel, qu’on retrouve sur les appareils d’entrée de gamme, vous oblige à vous arrêter pour modifier l’inclinaison à la main. C’est une option viable si vous comptez garder le même angle tout du long, mais si vous voulez varier l’intensité en pleine session, ça peut vite devenir contraignant. La version motorisée permet d’ajuster la pente en un clic, souvent entre 0 et 15 %, voire 20 % sur certains modèles haut de gamme. Fluide… mais forcément, ça demande un moteur plus puissant, donc un prix un peu plus corsé.

Il s’agit de l’écran où vous allez retrouver toutes les informations sur votre séance : vitesse, distance, temps, calories brûlées et parfois même votre fréquence cardiaque. Le problème avec cette dernière, c’est que beaucoup de tapis annoncent des capteurs de fréquence cardiaque intégrés, souvent placés sur les poignées. En réalité, ceux-ci sont rarement fiables. Si vous voulez un suivi précis, nous recommandons d’utiliser à la place une ceinture thoracique ou une montre connectée compatible. 

En ce qui concerne les fonctionnalités, il n’est pas rare qu’un tapis de course pliable propose des programmes intégrés comme du HIIT, du cardio ou de l’endurance, où la vitesse et l’inclinaison s’ajustent toutes seules. C’est pratique si vous manquez de motivation ou que vous voulez pimenter vos séances sans trop vous prendre la tête. Et puis, il y a la connectivité.

Aujourd’hui, beaucoup de tapis de course pliables sont compatibles avec des applis comme Kinomap, Zwift ou iFit, qui vous permettent de courir sur des parcours virtuels, de suivre des coachs en vidéo ou même de vous entraîner avec d’autres coureurs en ligne. Quelques-uns vont encore plus loin avec un port USB, du Bluetooth et un support pour tablette ou smartphone pour regarder votre série préférée ou écouter du bon son pendant votre session.

On n’y pense pas toujours au départ… jusqu’à ce qu’il faille déplacer le tapis de course. Comme on parle de modèles pliables, il est quand même essentiel que vous puissiez ranger le vôtre facilement après l’effort. Mais si votre tapis pèse 80 kg, ça peut vite tourner à la séance de musculation non prévue. 

• Les versions les plus légères font entre 25 et 40 kg et sont faciles à déplacer. Mais forcément, ils sont aussi moins stables et dotés d’un moteur plus modeste.
• Si vous désirez avoir un tapis plus robuste, avec un bon amorti et une vraie sensation de course, il faudra viser plus lourd : entre 60 et 90 kg. Ces modèles offrent plus de confort et de solidité… mais aussi plus de sueur au moment de les ranger.
• Alors, comment éviter la galère ? D’abord, assurez-vous que votre tapis est équipé de roulettes et d’un système de pliage adéquat. Ceux qui disposent d’un vérin hydraulique vous permettent de plier et déplier le tapis en douceur.