Les 4 meilleures vestes de pluie vélo

Disponible en tailles S à 4XL, cette veste de pluie vélo a un extérieur renforcé par un film transparent en TPU. Toutes les coutures sont scellées, et chaque zip est waterproof. La pluie peut tomber à verse, elle restera à l’extérieur. Et si l’étanchéité est irréprochable, la respirabilité n’est pas sacrifiée pour autant. Le tissu peut laisser s’échapper l’équivalent de 5 L de transpiration par mètre carré sur une journée. Dit comme ça, ça semble abstrait. Mais dans la pratique, cela signifie que même après une montée bien corsée, vous n’avez pas cette sensation de sauna humide. Surtout que la doublure en mesh améliore la circulation de l’air, et qu’en ouvrant les fermetures éclair sous les aisselles, vous activez une vraie ventilation de secours. 

Concernant l’ergonomie, on retrouve le cordon de serrage en bas et sur la capuche pour tout bien serrer, des poignets ajustables avec velcro et quatre vraies poches (dont une intérieure). Cette veste de pluie vélo s’accompagne également d’une capuche qui, même sous le vent, tient en place. Ça change des modèles qui volent comme des parachutes dès que le vent souffle un peu. Et comme elle est compressible, vous pouvez la replier dans le petit sac avec cordon de serrage et la ranger dans un sac à dos sans qu’elle prenne la moitié de la place. Mention spéciale aux bandes réfléchissantes sur chaque tirette, pour qu’on puisse vous repérer de nuit sur une route départementale mouillée.

Le style rappelle les tenues des techniciens EDF, mais cette veste de pluie vélo cache en réalité une vraie réflexion technique. Dans un premier temps, le jaune s’appuie de bandes réfléchissantes (poignets, torse, dos) qui captent la lumière des phares quand vous êtes en mouvement. C’est essentiel à vélo, parce que quand vous pédalez, vous ne restez jamais immobile longtemps. En virage comme en danseuse, les automobilistes pourront alors vous voir. La capuche, ajustable avec ses cordons, passe au-dessus d’un casque fin. Et si jamais vous n’en avez pas besoin, elle se roule dans le col.

Derrière, on a cette coupe asymétrique typée cycliste avec un dos nettement plus long. L’idée est simple, mais efficace : si vous roulez sans garde-boue et que la roue arrière vous arrose, ce prolongement vous sauvera le bas du dos et les fesses. En position penchée, une veste droite se soulèverait. Mais pour le cas présent, on gagne 15 à 20 cm de protection en plus. Et comme si ça ne suffisait pas, un rabat ventilé vient s’ouvrir au niveau des omoplates et forme une sorte de petite cape flottante. Elle permet à l’air de circuler discrètement sous la veste. Ce n’est pas aussi efficace que des zips d’aération sous les bras… sauf qu’il y en a aussi ! Et là, on parle d’une excellente gestion de la température, notamment combinée à la doublure filet qui empêche l’effet plastique collant après 30 minutes de pédalage sous la pluie.

Sur le plan pratique, on retrouve cette fameuse poche cargo à l’arrière, facilement accessible en roulant. Elle accueille les gants, les barres, les clés, les outils, tout ce que vous voulez. Une bande réfléchissante y est même cousue, pile à la hauteur des phares arrière. Un petit regret tout de même : contrairement à d’autres vestes de pluie vélo compressibles, celle-ci ne rentre pas dans sa propre poche.

La Racing Pro Waterproof Magnetic nous gâte avec sa coupe moulante : avant raccourci pour ne pas plisser sur le cintre, et arrière bien plongeant pour couvrir les lombaires. Rien ne flotte, rien ne claque au vent. Et malgré cette coupe très ajustée, les flancs extensibles vous laisseront respirer et bouger sans contraintes.

La membrane triple couche combinée aux coutures thermosoudées monte à 25000 schmerbers. Pour vous donner un ordre d’idée, c’est le genre de chiffres qu’on retrouve sur les équipements dédiés à l’alpinisme. En des termes plus simples, face à des trombes d’eau durant plusieurs heures, vous restez bien au sec. Cette veste de pluie vélo d’Ekoï mise également sur la respirabilité (20000 gr/m²) complétée par des zones spécifiques sous les bras et dans le dos pour évacuer la chaleur là où elle s’accumule.

Il suffit d’une main pour ouvrir ou refermer sa fermeture magnétique. Et puisqu’elle est doublée d’un zip intégral double sens, vous accédez aux poches de maillot sans forcément tout ouvrir. Vous pouvez tout simplement l’entrouvrir par le bas pour faire rentrer un peu d’air. Pesant 200 g à peine, elle se glisse dans une poche arrière ou un sac sans y penser. Vous ne regretterez pas de l’avoir à portée de main quand le temps se gâte.

L’Ettore Night Eagle II arbore un jaune bien saturé, et les motifs réfléchissants ne sont pas seulement décoratifs. Il y en a devant, derrière, sur les bras, les épaules, partout où ils peuvent être éclairés par les phares. Cette veste de pluie vélo a une coupe cintrée sur les flancs, donc pas d’effet parachute au moindre coup de vent. Et à l’arrière, elle descend bien plus bas qu’une veste de pluie vélo classique. Effectivement, en position de conduite, vous ne risquez pas d’avoir le dos mouillé si jamais vous avez oublié d’installer votre garde-boue. 

La protection contre les précipitations n’a pas été remise au second plan, comme le confirment si bien les coutures soudées, le zip central étanche et rabattu ainsi que le col doublé en polaire qui monte haut jusqu’au menton. Pour les plus curieux, l’indice d’imperméabilité est de 8000 mm, l’équivalent d’une averse soutenue pendant une bonne heure, voire plus. 

Autre chose à savoir, l’Ettore Night Eagle II s’ouvre sous les bras et ventile aussi par le haut du dos, grâce à un rabat qui laisse l’air circuler sans laisser entrer l’eau. Quid des poches ? Une petite zippée sur la poitrine, accessible même avec un sac, et une poche plus grande dans le dos façon maillot cycliste pour ranger un snack, une paire de gants, ou votre antivol souple. Attention par contre, ça taille plutôt grand. Si vous faites du L habituellement, commandez du M, surtout si vous voulez garder la coupe près du corps.