Dans le cadre du procès contre Microsoft, la firme de Redmond aurait besoin d’informations confidentielles sur la chaîne de production de Sony Interactive Entertainment afin de plaider sa cause. Il faut dire que la Federal Trade Commission lui met la pression sur cette affaire qui lui permettrait d’acquérir Activision Blizzard. Reste à savoir si le créateur de la PlayStation lui fera une telle faveur.

Une bonne stratégie venant de Microsoft ?
FTC ne lâche pas l’affaire et contraint Microsoft à « forcer » Sony, son adversaire le plus coriace dans son projet de rachat d’Activision Blizzard, à dévoiler le secret de ses recettes de productions de jeux PlayStation. Rappelons que la plainte de la Federal se fonde sur l’éventuelle situation de monopole qu’engendrerait cette acquisition à l’avantage du constructeur de la Xbox. Plusieurs licences d’envergure seraient en effet entre les mains de Microsoft, Call of Duty et Word of Warcraft entre autres. C’est surtout par rapport à COD qu’il faudrait l’intervention de Sony.
Il espère démontrer que cette société multinationale japonaise possède à son actif plusieurs autres titres exclusifs qui lui rapportent beaucoup sur le plan commercial comme God of War par exemple. Cela étant, ce n’est pas près d’être gagné pour Microsoft à date. La décision de la FTC a un poids considérable dans ce dossier même si la Commission européenne et la Competition and Markets Authority du Royaume-Uni venaient à accorder leur accord à la firme de Redmond.
La balle est dans le camp de Sony
Call of Duty est l’un des jeux les plus importants sur PS4 et PS5. Sony souhaite naturellement préserver ses avantages en empêchant Microsoft d’aller au bout de ses grandes ambitions. Avant d’en arriver là, le potentiel acquéreur d'Activision Blizzard a déjà proposé un marché au profit de PlayStation. Cela aurait permis à Sony d’accéder aux titres COD pendant les dix années suivant le rachat. Mais rien n’y fait, SIE ne semble pas vouloir bouger de sa position.

Sony a jusqu’au 27 janvier pour accepter ou refuser cette demande. En effet, ce géant des vidéos ludiques est en droit de ne pas dévoiler ces informations en raison de leur statut de confidentialité. Néanmoins, la question serait de savoir si cela ne confirmera pas simplement l’hypothèse de Microsoft ? D’un autre côté, comparaître signifie pour Sony se mettre à la merci de la firme de Redmond qui saura alors les tenants et aboutissants de son catalogue et calendrier de jeux.