Les 4 meilleurs accordeurs de guitare

Le mode Meter du Korg GA-50, avec son aiguille virtuelle, permet d’accorder visuellement une guitare avec une précision de ±1 cent. C’est bien au-dessus des modèles à pince un peu flous. Cet accordeur de guitare supporte évidemment les guitares à 6 ou 7 cordes, les basses jusqu’à 6 cordes, et les accords avec drops jusqu’à -5 demi-tons. Si vous jouez en C# ou open tuning, il suivra, à condition que vous connaissiez les notes.

Le mode Sound Out sort une note de référence via le haut-parleur intégré. C’est pratique pour travailler l’oreille, accorder une acoustique ou retomber sur un La à l’ancienne. Le son est un peu 8-bit, mais ça ne devrait pas déranger grand-monde, à moins de chercher à chipoter. On préfère vous le dire tout de même, quand ce mode est activé, la tolérance monte un poil à ±1,5 cent, même si c’est transparent à l’oreille nue.

Avec ses entrées et sorties jack 1/4 pouce, vous pouvez le laisser branché en permanence dans votre chaîne audio, avant votre ampli ou votre pedalboard. Ce n’est pas du true bypass, donc à éviter dans les grosses configs avec effets, mais en répète ou à la maison, il n’y a pas de problème. Dans le cas où vous n’avez pas vraiment besoin de la sortie, mieux vaut ne pas l’utiliser, ça évite les petits bruits parasites.

Le pied rabattable et le système antichute permettent de caler cet accordeur de guitare facilement sur un pupitre ou un ampli. Il tient bien en place et le compartiment pile se referme sans tournevis. Deux piles AAA suffisent pour plus de 130 heures de jeu. Et le Korg GA-50 s’éteint tout seul après 20 min sans signal. Vous pouvez l’oublier dans un sac, il ne dérègle pas. À vrai dire, il garde même votre dernier réglage en mémoire afin que vous puissiez repartir directement au prochain branchement.

Cet accordeur de guitare fonctionne uniquement par vibration. Donc, vous pouvez continuer à vous en servir dans une salle bruyante. Il capte immédiatement ce que joue votre instrument, mais il faut qu’il soit bien fixé à la tête, forcément. Il propose plusieurs modes (guitare, basse, ukulélé, violon…), mais le plus utile reste le mode chromatique. C’est ce dernier qui vous aidera à régler en open tuning, en drop D, voire avec un capodastre, sans que l’accordeur panique sur une note inattendue. Les autres modes aident à éviter les fausses lectures. Mais une fois que vous avez fait le tour, le chromatique devient votre mode par défaut.

Pour la précision, on est sur du ±1 cent. C’est largement suffisant pour jouer juste, y compris en enregistrement maison. Il couvre un large spectre de B0 à B7. Donc, vous pouvez l’utiliser sur à peu près tout ce qui a des cordes. L’écran LCD rétroéclairé est vraiment simple à comprendre : bleu quand vous êtes à côté, vert quand c’est juste. Et ce petit changement de couleur vous sauve lorsque vous êtes dans le noir complet. C’est une pile bouton CR2032 (incluse) qui assure le côté autonomie. Vous tenez des mois avec.

Notez également sa double rotule et sa pince bien ferme. Vous positionnez le Fender FT-1 Pro comme vous voulez, il ne bougera pas, même sur des têtes de guitare un peu spéciales. Le reste est solide tant que vous traitez cet accordeur de guitare correctement. On est d’accord, il n’est pas fait pour survivre à une housse trop serrée, mais pour une utilisation de tous les jours, c’est plutôt fiable.

Le Boss TU-3 a été mis à l’épreuve face au redoutable StroboClip HD de Peterson et le résultat a fait taire les sceptiques. En effet, après un passage complet sur cet accordeur de guitare, aucun réajustement à faire en repassant au stroboscope. Les deux sont parfaitement alignés, ce qui en dit long sur la précision. Là où il prend un net avantage, c’est sur la réactivité. Grâce à la connexion directe par câble, vous évitez les imprécisions typiques des accordeurs à pince qui captent via la caisse ou la tête.

Il fonctionne avec une pile de 9 V déjà installée, mais soyons honête, c’est davantage un plan B qu’un vrai mode d’alimentation. Dès que vous montez ce Boss TU-3 sur votre pedalboard, branchez-le sur secteur. D’ailleurs, il a été conçu pour ça. Et comme souvent chez Boss, il va un cran plus loin avec son système d’alimentation passthrough. Une prise pour l’alimentation secteur et une autre pour redistribuer du courant à la chaîne.

Les connectiques sont Input, Output et Bypass. À vous de voir si vous voulez muter le son pendant l’accordage ou laisser passer le signal en continu. Mieux encore, vous pouvez détourner le double circuit pour splitter votre signal en fonction de votre routing. L’affichage est clair, comme on s’y attend d’un accordeur de guitare haut de gamme. Note en bas, justesse en haut, avec deux modes visuels, cent ou stream. Le mode stroboscopique, en mode Stream, vous donne un vrai retour de précision, les bandes s’arrêtent quand vous êtes pile juste. Et si jamais vous êtes en plein soleil, un simple appui long active le mode forte luminosité.

Le Thomann CTM-700 est un accordeur de guitare chromatique. Cela signifie qu’il capte toutes les notes possibles, et il est surtout précis à ±0,5 cent. Autrement dit, il fait bien mieux que la plupart des accordeurs intégrés aux multi-effets. Dès l’ouverture, tout est prêt avec des piles AAA installées, un capteur à clip fourni et un micro intégré. Il n’y a pas de notice, mais on comprend très vite qu’un bouton, c’est pour choisir votre instrument (guitare, basse, ukulélé, violon…), un autre est réservé à la transposition si vous travaillez avec des cuivres en Bb, Eb ou F. Le reste est intuitif, et ça répond bien.

Le mode principal est le Meter, représenté par un affichage à aiguille et LED. C’est facile à lire, même sans plisser les yeux, avec une bonne luminosité ainsi qu’un rétroéclairage réglable. Vous pouvez aussi activer le mode Sound Out si vous préférez accorder à l’oreille qui envoie un son de référence via la sortie casque. D’ailleurs, ce port jack 3,5 mm est également pratique pour travailler votre tempo discrètement grâce au métronome intégré.

Le clic synthétique perce bien dans le mix, et on peut le doser avec un petit potard de volume. Autre chose, les LED clignotent en rythme. C’est une très bonne nouvelle pour ceux qui sont plus à l’aise avec les exercices visuels. Les rythmiques proposées vont des noires aux doubles croches, en passant par des triolets et des subdivisions plus pédagogiques qu’utiles sur le long terme, mais ça peut dépanner.

Le pied escamotable à l’arrière est bien vu, l’ensemble est fin, propre, et respire la solidité. Même après quelques années d’utilisation, cet accordeur de guitare tient bien. En tout cas, on ne remarque pas de plastique fatigué ni de faux contacts. Ça ne remplacera pas un accordeur de guitare à pince pour les situations express, mais en poste fixe, pour le studio ou la maison, le Thomann CTM-700 reste une valeur sûre.