Les 4 meilleurs couteaux de chasse et de survie

Idéalement, votre couteau de survie doit mesurer entre 22 et 28 cm de long, depuis la pointe de la lame jusqu’au bas du manche ou du pommeau. Ce qui signifie que la lame elle-même doit mesurer au moins 18 cm. Ceci est considéré comme la longueur idéale, car une lame plus grande peut être difficile à manier pour des tâches plus précises comme éviscérer un petit gibier ou sculpter des pièges.

Une lame plus petite, en revanche, vous empêchera d’effectuer des tâches plus lourdes comme couper, chasser ou pour l’autodéfense.

La lame d’un couteau de survie doit toujours être fixe. Bien que le couteau pliant vous permette de le dissimuler ou de le transporter sans avoir besoin d’un étui, l’articulation de celui-ci rendra la lame moins efficace pour effectuer certaines tâches et la rendra moins durable.

Si vous avez besoin que votre couteau de survie soit solide et résistant face à l’usure, un modèle à lame fixe est un meilleur choix car il vous permet d’effectuer des tâches plus variées telles que : soulever, hacher, fendre et sculpter ou couper rigoureusement.

En outre, le dos de la lame doit être carré et fini à angle droit par rapport au côté de la lame afin que vous puissiez l’utiliser avec un allume-feu à tige en ferrocérium. Pour ce qui est des dents de scie sur le dos de la lame, elles ne sont pas toujours aussi utiles comme le pensent certains, vous pouvez donc laisser de côté cette option.

La soie d’un couteau est la partie qui relie la lame au manche. Il s’agit notamment de la « queue » ou du « bout » du couteau qui est généralement recouvert ou enfermé dans le manche. Lorsque vous choisissez un couteau de survie, privilégiez les modèles avec une soie pleine. Cela signifie que la lame s’étend de la pointe à l’arrière du manche en une seule pièce solide et avec une largeur pleine.

La poignée est généralement constituée de deux pièces distinctes qui sont fixées à la soie à l’aide de colle, d’épingles, de rivets, de boulons ou autre système de fixation. Le manche peut également être moulé sur la soie. Une soie pleine offre une plus grande résistance et une meilleure durabilité.

Une lame suffisamment épaisse et robuste garantira des années d’utilisation intensive et ne se cassera pas facilement au fil des coupes, hachages et exécutions d’autres tâches exigeantes. Dans d’autres circonstances, on peut même utiliser le couteau comme levier.

Choisissez donc un couteau dont l’épaisseur de la lame ou le dos varie de 4 à 6 mm.

Les lames des couteaux de survie se déclinent en une diversité de matériaux et c’est l’acier au carbone qui se démarque des autres.

Le carbone est un matériau ultra robuste, et les lames en acier au carbone offrent une dureté, un tranchant et une meilleure solidité au niveau des bords par rapport aux lames traditionnelles en acier inoxydable. Les aciers au carbone courants sont le D2, 1095. Le bémol avec l’acier au carbone, c’est qu’il est sensible à la rouille et nécessite en conséquence un nettoyage particulier après chaque utilisation.

L’acier inoxydable est également une option, car il est plus résistant à la rouille, mais peut s’émousser plus rapidement et perdre son tranchant. Basez donc votre choix de matériau sur la quantité d’humidité et les contraintes auxquelles votre couteau de survie sera soumis.

Plus d’humidité ? Choisissez l’acier inoxydable. Les aciers inoxydables populaires et fiables incluent le 440C, 154 CM et S30V. Des tâches plus exigeantes ? Un modèle en acier au carbone est meilleur. Par contre, un couteau en céramique ou en titane est loin d’être approprié pour faire office de couteau de survie.