Les meilleures BD de science fiction

Écrit par le scénariste français Fred Duval, illustré par l’artiste français Emem et publié par Dargaud, Renaissance raconte l’histoire d’une invasion extraterrestre de la Terre. Il s’agit d’une rencontre du premier type où les extraterrestres annoncent venir sur notre planète afin de nous aider ; un thème récurrent dans la science-fiction et qui a été utilisé dans des séries TV (notamment V avec Morena Baccarin) et dans des films. Dans ce premier tome intitulé Les Déracinés, il est difficile de comprendre si les intentions de ces envahisseurs sont totalement inoffensives ou si elles cachent des motivations plus sombres. Les prochains tomes permettront sans doute d’y voir plus clair.

La société s’est effondrée après qu’un virus a détruit tout le fer sur Terre. La plupart des humains ont également commencé à muter, car le virus affecte le fer présent dans le sang. Le Convoyeur, quant à lui, est un homme prêt à faire n’importe quel travail en échange de l’ingestion d’étranges œufs. Nous avons ici une histoire originale et haletante, avec des illustrations plutôt bonnes. Par contre, certains personnages sont trop similaires, ce qui peut prêter à confusion. Ce premier tome apporte beaucoup d’informations, et on a déjà hâte de lire le prochain.

Le conflit entre les puissances de Véga et Goldorak n’est plus qu’un vague souvenir. Actarus et sa sœur ont retrouvé leur foyer sur Euphor, tandis qu’Alcor et Vénusia aspirent à une vie paisible. Cependant, des profondeurs de l’univers surgit le redoutable Hydragon, le golgoth le plus redoutable de tous. Alors que la créature de la Division Ruine Suprême anéantit les forces terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga stupéfient la planète : afin d’éviter une annihilation totale, la population japonaise a 7 jours pour quitter le pays et laisser les envahisseurs coloniser l’archipel. Confrontés à cet ultimatum, il ne subsiste qu’un seul espoir : Goldorak. Cette BD de Xavier Dorison est une adaptation savamment exécutée de la série TV japonaise d’origine, qui date des années 70. Les dessins et le rendu des couleurs sont superbes et la narration géniale.

Golden City émerge majestueusement de l’océan comme un refuge contre la surpopulation et la violence qui sévissent sur le continent. Seules les élites les plus fortunées ont le privilège de la fréquenter et, parmi elles, Harrison Banks occupe une place d’honneur. Mais un jour, l’avion de son épouse disparaît dans des circonstances mystérieuses. C’est le point de départ d’une enquête périlleuse en terre inexplorée, une descente vertigineuse vers l’inconnu. Le scénario de Golden City est un master class. Malheureusement, l’illustration est un peu plate et manque de détails par moments. Cette BD de science fiction parvient tout de même à créer une ambiance, notamment parce que les différents personnages sont hauts en couleur.

La Terre étouffe sous le poids de l’exploitation de ses ultimes ressources. L’humanité se tourne alors vers un nouvel horizon : l’espace, au-delà des confins planétaires du système solaire. On l’appelle «La Frontière ». Trois destins se croisent dans cette quête vers l’inconnu : Ji-soo, une scientifique animée par une passion dévorante pour l’inexploré ; Camina, une mercenaire à la fougue débordante et à l’esprit enjoué ; et Alex, un mineur n’ayant jamais foulé le sol terrestre. Ce récit d’aventures nous plonge dans les péripéties tumultueuses de ce trio, mais aussi dans leur quotidien, celui de vivre dans un univers inédit.

L’humanité et son évolution constante, voilà le sujet de cet ouvrage. On a beaucoup parlé du sujet, mais il est si vaste et il y a tellement de questions. L’auteur aborde ce sujet dans Carbone & Silicium à travers une sorte d’essai à partir de la vision de deux intelligences artificielles sensibles qui se transcendent dans le temps. Deux êtres liés au corps, avec leurs propres idées, désirs et préoccupations. Le monde s’effondre et ils sont toujours là, à la recherche de quelque chose tandis que la décadence les entraîne vers le bas. Cette BD de science fiction à l’état pur nous parle de survie, d’évolutions technologiques, de luttes de pouvoir et de rareté des ressources. Des liens qui se créent, de la peur, de la haine, du désespoir, de l’ennui, des années qui passent et leurs conséquences.

Valérian est un agent spatio-temporel du XXVIIIe siècle qui voyage dans le temps jusqu’à la France médiévale où il rencontre Laureline qui devient la partenaire de Valérian. Dans la deuxième partie du livre, ils partent à l’aventure dans le New York des années 1980, inondé à cause du réchauffement climatique (engendré par la guerre nucléaire mondiale). Dans la troisième histoire de ce tome 1, Valerian et Laureline enquêtent sur un système stellaire mystérieux et solitaire. Les histoires sont vraiment celles de Buck Rogers avec un soupçon de Flash Gordon et de Doctor Who. Un classique indémodable de la BD de science fiction.

En 2030, Néo-Tokyo s’étale comme une mégalopole futuriste et dégradée engloutie dans un océan de technologies. Tetsuo, Kanéda, et leur groupe de jeunes issus du centre de réinsertion et de formation professionnelle, sillonnent les rues la nuit à bord de motos subtilisées, cherchant à défier sans relâche les limites de la vitesse. Leur rencontre avec un étrange enfant à l’apparence vieillie, éveille d’abord leur instinct agressif. Cependant, cette créature égarée détient une mystérieuse capacité de défense. C’est ainsi qu’ils font la connaissance du sujet numéro 26, franchissant sans le réaliser le premier seuil d’un processus inéluctable : l’éveil d’Akira. Si vous n’avez pas encore lu ce monument de la SF japonaise, c’est le moment ou jamais !

Au milieu d’une guerre civile latente entre les planètes centrales et les colonies planétaires éloignées, un immense mur a coupé le système solaire terrestre en deux. Le mur noir absorbe toute la lumière et toute la matière, et c’est à une bande de soldats confrontés à une cour martiale d’enquêter sur le phénomène. Ce sont les hommes et les femmes de l’escadron du Purgatoire. Pour quels crimes sont-ils ici ? Et pourront-ils travailler ensemble suffisamment longtemps pour rester en vie une fois entrés dans Le Mur ? Débuts de réponse dans ce premier tome.

Un homme nommé Ido trouve une femme cyborg salement amochée et se donne pour mission de la restaurer. Elle n’a aucun souvenir de son passé. Ido décide de l’appeler Alita et devient obsédé par l’idée de prendre la silhouette maigre d’Alita et de la rendre belle. Bientôt, on découvre qu’Ido n’est pas l’idiot doux et maladroit qu’il veut paraître. Cependant, Alita n’est pas non plus la femme frêle à la tête vide et enfantine qu’elle paraît. Alita est gentille et d’apparence innocente, mais n’apprécie pas trop la pression d’Ido pour qu’elle se conforme à ses idées concernant son apparence et son avenir. Le conflit entre la dévotion d’Alita envers Ido et son sentiment est un thème majeur de la manga d’origine, et c’est parfaitement développé tout au long de cette BD de science fiction.