Les 5 meilleurs smartphones haut de gamme

Avec des smartphones haut de gamme de plus en plus imposants, les mensurations compactes du Google Pixel 9 suffisent à le distinguer. La taille de l’écran n’est pas pour autant sacrifiée, la marque ayant réduit les bordures pour augmenter le taux d’occupation. La dalle Actua OLED de 6,3 pouces s’exprime dans toute sa splendeur, même si le mode Adaptatif a tendance à refroidir l’affichage. En mode Naturel, cependant, la température des couleurs mesurée à 6791K est satisfaisante, surtout avec une luminosité de 1936 nits.

Du côté des performances, Google a gardé le cap en misant sur ses créations pour impulser ce smartphone haut de gamme. La Tensor G4, doté de 3 Cortex-A720 et 4 Cortex-A520, livre une puissance de feu avec la mémoire vive de 12 Go et le stockage de 128 Go ou 256 Go. En multitâche et en gaming, le Pixel 9 n’a pas à rougir, même s’il a tendance à chauffer quand on le pousse dans ses retranchements. Mais dans ce domaine, seules Samsung et Huawei tirent leur épingle du jeu, comme on le verra plus tard. Heureusement, la puce se montre beaucoup moins vorace en énergie que son prédécesseur, ce qui affecte positivement l’autonomie.

Avec ses modules photo, le Google Pixel 9 peut concourir au titre du meilleur photophone de l’année avec seulement un capteur principal de 50 Mpx et un ultra grand-angle de 48 Mpx. De jour comme de nuit, les clichés font de l’ombre à ceux du Galaxy S24 Ultra avec un lissage qui ne dénature en rien les objets et un rendu qui fait honneur aux détails les plus minimes. Même l’iPhone 16 Pro Max a du souci à se faire ! Pour couronner le tout, le module frontal de 10,5 Mpx se montre intraitable sur la qualité des photos et des vidéos.

Cette année encore, les services Google sont aux abonnés absents chez Huawei. Mais pour des utilisateurs exaspérés par la surveillance que ces derniers occasionnent et les ralentissements qui peuvent en découler, c’est justement une bonne raison pour oser un retour chez Huawei ; d’autant que la boutique d’applis du constructeur chinois s’est considérablement étoffée depuis 4 ans. En plus, le profil technique de ce smartphone haut de gamme révèle des atouts qui font pencher la balance en sa faveur. La puce Kirin 9010, fruit d’une collaboration entre Huawei et SMIC, rivalise avec le Snapdragon 8 Gen 3 qui officie, entre autres, sur le Samsung Galaxy S24 Ultra.

La vélocité du Pura 70 Ultra en multitâche et sa puissance graphique témoignent de la qualité de ce chipset. De plus, il est soutenu par une RAM de 16 Go et un stockage de 512 Go. Et s’il en faut davantage pour convaincre les plus réticents, l’aspect peu énergivore des composants de ce smartphone haut de gamme clôt le débat. Sans se contenter d’offrir 24 h d’autonomie en utilisation normale, la batterie de 5200 mAh récupère 50 % de sa charge au bout de 15 min et fait le plein en 45 min. C’est bien simple : aucun smartphone de cette sélection ne fait mieux.

Ne comptant que sur ses propres créations, Huawei a mobilisé sa marque de photographie mobile Xmage pour le volet photo du Pura 70 Ultra. Le résultat justifie à 100% la rupture avec Leica, partie équiper les smartphones haut de gamme Xiaomi. L’optique rétractable apporte une dimension professionnelle à l’expérience, et l’option Pro donne accès à plusieurs réglages manuels. Même si la perfection photographique reste un idéal difficile à atteindre, ce smartphone haut de gamme est celui qui s’en approche le plus (pour le moment) grâce à ses 3 capteurs. Et s’il avait les services Google et la 5G, il aurait sans doute figuré en tête de ce classement.

Pour son smartphone haut de gamme le plus abouti jusqu’à présent, Samsung a succombé à la tendance du titane. Cela n’allège certainement pas le Galaxy S24 Ultra, mais lui confère une incroyable résistance au choc et un indice de protection IP68. Combinée à une forme rectangulaire stricte, cette matière accorde à ce Galaxy un look très professionnel, complété par le stylet S Pen qui confirme son apparat. Que l’on aime ou pas, ce design est en accord avec la configuration musclée de ce flagship.

Effectivement, le S24 Ultra hérite de la puce Snapdragon 8 Gen 3 à 8 cœurs gravé en 4 nm. Retravaillée en une version « for Galaxy », elle devient un monstre de puissance sous toutes les facettes : globale, multitâche et jeu. Comme tout smartphone haut de gamme qui se respecte, le Samsung Galaxy S24 Ultra étoffe son centre névralgique avec une RAM de 12 Go et un espace de stockage de 256 Go, 512 Go ou 1 To. Ajoutez à cela une compatibilité Wi-Fi 7 et vous aurez un véritable outil de travail entre les mains.

Ce sans-faute effectué par le Galaxy S24 Ultra s’étend à son écran qui ne souffre d’aucun défaut, du moins en mode Naturel. Sa dalle AMOLED d’une résolution de 1440 x 3120 pixels livre alors une température des couleurs de 6674K et une luminosité typique de 1499 nits, pouvant atteindre un pic de 2200 nits en plein soleil. Les modules photo ne sont pas en reste pour ce smartphone sorti début 2024, avec une caméra principale de 200 Mpx, soutenue par un ultra grand-angle de 12 Mpx et deux téléobjectifs de 50 Mpx et 12 Mpx. Et pour la gestion de la température, l’autonomie et le temps de charge, il met une pâtée à l’iPhone 16 Pro Max.

Les lignes caractéristiques des iPhones renaissent sur la version 16 Pro qui se voit doter d’un écran un tantinet plus grand de 6,3 pouces, avec des bordures plus arrondies. Sous le verre Ceramic Shield, la dalle OLED Super Retina XDR tutoie la perfection avec une température des couleurs de 6683K (très proche de la valeur de référence de 6500K) et une luminosité de 1072 nits, pouvant culminer à 2000 nits sous le soleil. Combinée à une résolution de 1206 x 2622 pixels et un taux de balayage de 120 Hz, le résultat s’avère fort plaisant.

Excellent smartphone haut de gamme, l’iPhone 16 Pro ne fait pas dans la dentelle concernant la puissance, la fluidité et la rapidité d’exécution des tâches. La nouvelle puce A18 Pro, gravée en 3 nm et dotée de 6 cœurs CPU et 6 autres cœurs GPU, est à l’œuvre. Cadencée à 4,05 GHz, elle œuvre de concert avec une RAM de 8 Go et un stockage interne de 128 Go, 256 Go, 512 Go ou 1 To, selon le modèle. Les tests en laboratoire confirment d’ailleurs que cette cuvée de 2024 concurrence sans mal les appareils Apple dotés de la puce M1.

Quant au volet photo, l’iPhone 16 Pro se défend plutôt bien, notamment avec l’ajout d’un module ultra-grand-angle de 48 Mpx qui complète la caméra Fusion de 48 Mpx et l’objectif périscopique x5 que l’on retrouve déjà sur les versions antérieures. Le naturel des prises de vue et la fidélité de la colorimétrie suscitent toujours autant le respect. Malheureusement, le bouton de contrôle de l’appareil photo n’apporte pas la simplicité promise par Apple ; ce qui soulève le doute quant à sa pertinence et sa conservation sur l’iPhone 17. Et l’absence d’Apple Intelligence pour les versions européennes, du moins jusqu’en 2025, n’arrange pas les choses.

La fiche technique musclée du Xiaomi 14 T Pro le hisse d’emblée dans la catégorie des smartphones haut de gamme et ses performances tendent à le prouver. La puce MediaTek Dimensity 9300+ réussit presque à s’aligner sur les prouesses du Snapdragon 8 Gen 3 que l’on retrouve chez les appareils haut de gamme Samsung. Par ailleurs, marchant sur les traces de son concurrent coréen, la marque chinoise assortit ce SoC d’une RAM de 12 Go et d’un stockage de 512 Go.

Globalement, le Xiaomi 14 T Pro se montre à la hauteur de ses ambitions, ne souffre d’aucun lag à l’ouverture des applications et se montre très réactif en multitâches. C’est au niveau du gaming que le bât blesse et les problèmes de la gestion thermique se révèlent. Ceci dit, le titre de smartphone haut de gamme est mérité, car il peut lancer tous les jeux sur Play Store. Cette lacune, le Xiaomi 14 T Pro le rattrape d’ailleurs avec des aspects plus avantageux, comme la charge rapide où sa batterie se requinque entièrement en 20 min.

En outre, son écran est bien calibré, même s’il faut passer par quelques paramétrages du mode Original pour que la dalle AMOLED livre un contraste infini, une température des couleurs de 6934K et une colorimétrie équilibrée. Le volet photo composé de 3 modules s’avère tout aussi correct sans être parfait. La gestion des couleurs, la restitution des détails, la maîtrise du lissage s’avèrent plutôt louables. Malheureusement, Leica, la partenaire de longue date de Xiaomi, n’est pas encore arrivée à chasser les zones moirées qui rendent les photos inexploitables en conditions de basse luminosité.